Les risques liés à l’eau pourraient réduire le PIB de 5,6 billions de dollars d’ici 2050.
Aquanomics est un modèle sur mesure servant à estimer les futures répercussions économiques des risques liés à l’eau découlant des sécheresses, des inondations et des tempêtes que subiraient 10 régions, à la fois en ce qui concerne le PIB et différents secteurs. Les chiffres sont effarants : 5,6 billions de dollars (T$) pourraient être perdus entre 2022 et 2050.
Les communautés ressentant déjà les effets de l’augmentation des événements climatiques, il est essentiel d’agir maintenant pour les protéger.
Le secteur de l’eau est bien placé pour mener le changement de front. Il faut des investissements plus ciblés, des innovations spécialisées et une gestion intégrée de l’eau, et il est crucial de faire contribuer les communautés dans ces efforts. Il faut également reconnaître le rôle de l’eau en tant que connecteur entre les secteurs : l’eau est au cœur du développement des économies circulaires et est un élément essentiel de toutes les entreprises et chaînes d’approvisionnement.
Nous devons revoir notre relation avec l’eau. Il est temps de cesser de considérer l’eau comme une marchandise à contrôler et de reconnaître sa valeur intrinsèque. L’eau fait partie d’un cycle naturel dont l’équilibre doit être rétabli et maintenu pour assurer notre durabilité et notre prospérité.
Les pertes ne se produiront pas qu’en 2050. Nous en ressentirons les effets dès la prochaine décennie.
- 2022
- 0,1 T$
- 2030
- 1,3 T$
- 2040
- 3,3 T$
- 2050
- 5,6 T$
Les données montrent les pertes de PIB cumulatives attribuables aux risques liés à l'eau entre 2022 et 2050
Quels événements auront les répercussions économiques les plus importantes?
Données montrant les pertes directes par type d’événement météorologique pour la période de 2022 à 2050
Comment le cycle mondial de l’eau change-t-il?
- Les pluies abondantes augmentent les risques de tempêtes et d’inondations.
- Les périodes de sécheresse plus longues et plus chaudes et les feux de forêt causent plus de dommages au secteur agricole, aux bâtiments, aux infrastructures et aux habitats.
- Les aquifères souterrains du monde entier sont en train d’être épuisés.
- De grandes zones de forêt et de terres humides continuent d’être défrichées et drainées.
- Les rivières sont modifiées pour l’hydroélectricité, l’irrigation et l’approvisionnement en eau.
Le coût humain potentiel
- Nous savons que l’eau est essentielle à la santé du climat, des écosystèmes, du secteur agricole, de nos communautés et de nos moyens de subsistance. Toutefois, l’intensification de la crise climatique, qui entraîne davantage d’événements extrêmes liés à l’eau, cause davantage de dommages, de perturbations et de pertes pour nos communautés. En 2021 seulement, 100 millions de personnes à l’échelle mondiale ont été touchées par des inondations, des tempêtes et des sécheresses.
- L’impact social des catastrophes liées à l’eau sur les personnes et les communautés peut être dramatique, en particulier pour les plus pauvres et les plus vulnérables. Les niveaux d’exposition et de vulnérabilité peuvent varier énormément d’un pays à l’autre et à l’intérieur d’un même pays, selon les régions et les différences de revenus.
Tous les pays subissent des pertes, mais qui est le plus à risque?
Aquanomics a révélé que les risques liés à l’eau diffèrent d’un emplacement à l’autre.
Les pertes varient selon le pays ou même la région en fonction d’une combinaison de facteurs, notamment les infrastructures en place, les caractéristiques géographiques et climatiques, les industries dominantes, les systèmes de prévention, les politiques gouvernementales existantes en matière d’atténuation et plus encore.
L’Australie, les Philippines et les États-Unis devraient connaître une baisse économique moyenne de 0,5 % à 0,7 % du PIB annuel d’ici 2050. Dans d’autres pays comme les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni, malgré une économie et une exposition aux risques liés à l’eau très différentes, on estime que l’impact annuel moyen sur le PIB ne sera que de 0,1 %.
États-Unis
Perte totale du PIB de 2022 à 2050 :
Les tempêtes auront les répercussions économiques les plus importantes
Le secteur agricole risque de subir les plus grandes pertes
Solutions de résilience :
- Processus et décisions efficaces pour l’affectation des fonds
- Stratégies relatives à l’eau adaptées aux conditions régionales
- Solutions et technologies novatrices
Chine
Perte totale du PIB de 2022 à 2050 :
Les inondations auront les répercussions économiques les plus importantes
Les secteurs bancaire et des assurances risquent de subir les plus grandes pertes
Solutions de résilience :
- Réduction de la pollution de l’eau
- Protection des terres humides
Australie
Perte totale du PIB de 2022 à 2050 :
Les tempêtes auront les répercussions économiques les plus importantes
Le secteur agricole risque de subir les plus grandes pertes
Solutions de résilience :
- Adoption de l’économie circulaire pour optimiser les ressources
- Augmentation de l’approvisionnement en eau manufacturée
- Modernisation des systèmes d’irrigation pour une meilleure efficacité
- Investissement dans des solutions numériques prédictives pour une planification plus intelligente
- Transition vers de nouvelles méthodes de production agricole
Royaume-Uni
Perte totale du PIB de 2022 à 2050 :
Les inondations auront les répercussions économiques les plus importantes
Les secteurs de la fabrication, de la distribution de l’énergie et des services publics risquent de subir les plus grandes pertes
Solutions de résilience :
- Transférer l’eau entre les zones d’abondance et de rareté
- Travailler en harmonie avec l’environnement naturel pour gérer l’eau
- Attribuer la responsabilité à tous les intervenants qui ont une incidence sur les risques liés à l’eau
Canada
Perte totale du PIB de 2022 à 2050 :
Les inondations auront les répercussions économiques les plus importantes
Le secteur des biens de consommation et de la vente au détail risque de subir les plus grandes pertes
Solutions de résilience :
- Mettre en place la surveillance et la maintenance prédictives des ressources en eau
- Utiliser les données lorsque vient le temps de prendre des décisions sur la conception, la planification et les infrastructures
- Investir dans la résilience des infrastructures hydrauliques
Philippines
Perte totale du PIB de 2022 à 2050 :
Les inondations auront les répercussions économiques les plus importantes
Le secteur des biens de consommation et de la vente au détail risque de subir les plus grandes pertes
Solutions de résilience :
- Mettre en place la surveillance et la maintenance prédictives des ressources en eau
- Utiliser les données lorsque vient le temps de prendre des décisions sur la conception, la planification et les infrastructures
- Investir dans la résilience des infrastructures hydrauliques
Émirats arabes unis
Perte totale du PIB de 2022 à 2050 :
Les inondations auront les répercussions économiques les plus importantes
Le secteur de la fabrication et de la distribution risque de subir les plus grandes pertes
Solutions de résilience :
- Accroître l’utilisation de technologies novatrices comme le recyclage de l’eau
- Mieux et moins utiliser les techniques de dessalement de l’eau et faire appel aux énergies renouvelables
- Adopter une planification à long terme axée sur la transition durable, y compris un plan de réduction du financement provenant de l’industrie pétrolière et gazière
- États-Unis
-
3719 G$ loss by 20500,5 % of GDP lost annually (average)
- Chine
-
1144 G$ loss by 20500,2 % of GDP lost annually (average)
- Australie
-
312 G$ loss by 20500,6 % of GDP lost annually (average)
- Royaume-Uni
-
153 G$ loss by 20500,1 % of GDP lost annually (average)
- Philippines
-
124 G$ loss by 20500,7 % of GDP lost annually (average)
- Canada
-
108 G$ loss by 20500,2 % of GDP lost annually (average)
- Émirats arabes unis
-
27 G$ loss by 20500,1 % of GDP lost annually (average)
Données montrant la perte totale du PIB pour la période de 2022 à 2050 en USD (en milliards) par pays
Données montrant la perte annuelle moyenne du PIB en pourcentage pour la période de 2022 à 2050 par pays
Quels sont les secteurs les plus à risque?
Toutes les entreprises dépendent de l’eau, peu importe leur taille ou leur secteur. L’eau, un lien qui unit les secteurs, est un élément essentiel des économies circulaires et des chaînes d’approvisionnement mondiales. Aucun secteur n’est protégé contre les perturbations opérationnelles causées par les sécheresses, les inondations et les tempêtes.
Notre modèle Aquanomics révèle l’incidence des risques liés à l’eau sur cinq secteurs essentiels de l’économie mondiale, soit : l’agriculture; les banques et les assurances; l’énergie et les services publics; les biens de consommation et la vente au détail; ainsi que la fabrication et la distribution. Bien que ces secteurs soient diversifiés et soient confrontés à des types et des niveaux de risques liés à l’eau très différents, on s’attend à ce qu’ils subissent tous des pertes importantes d’ici 2050, ce qui aura une incidence non négligeable sur les millions de personnes qui travaillent dans ces secteurs.
- Fabrication et distribution
-
4211 G$
- Biens de consommation et vente au détail
-
1104 G$
- Banques et assurances
-
514 G$
- Agriculture
-
332 G$
- Énergie et services publics
-
237 G$
Les données montrent la perte totale du PIB mondial en milliards de dollars américains (G$ US) par secteur pour la période de 2022 à 2050.
Agriculture
Agriculture
L’agriculture est l’industrie la plus assoiffée du monde, représentant environ 70 % des prélèvements d’eau douce dans le monde. Notre modèle Aquanomics estime que ce secteur pourrait perdre 332 G$ en production économique entre 2022 et 2050.
Risques liés à l’eau dans le secteur agricole
Les sécheresses ont des effets dévastateurs sur les cultures et l’élevage, tandis que les inondations et les tempêtes peuvent endommager les infrastructures, les terres cultivées, les abris pour le bétail et l’équipement agricole. Les catastrophes hydrauliques peuvent également avoir un impact à long terme sur la productivité des terres agricoles. La perturbation de la production alimentaire peut avoir une incidence sur les importations et les exportations, ce qui peut avoir des conséquences sur la sécurité alimentaire mondiale ainsi que sur la santé et l’équité sociale dans les pays.
Banques et assurances
Banques et assurances
En proportion de la production globale, le secteur des banques et des assurances affiche des perspectives plus optimistes que les autres secteurs. Cependant, notre modèle Aquanomics prévoit qu’il pourrait subir des pertes de 514 G$ entre 2022 et 2050.
Risques liés à l’eau dans le secteur bancaire et de l’assurance
Les pertes proviendront principalement des perturbations indirectes causées par les sécheresses, les inondations et les tempêtes, comme la réduction de la productivité et de l’activité économique à la suite de ces événements. D’autres répercussions à long terme se feront sentir : perturbation du commerce, augmentation des primes d’assurance et perturbation des infrastructures essentielles.
Énergie et services publics
Énergie et services publics
En raison du lien entre le secteur énergétique et l’eau, la disponibilité des ressources en eau pourrait avoir une incidence directe sur la productivité des systèmes énergétiques et vice versa. Notre modèle Aquanomics prévoit des pertes totales de 237 G$ pour le secteur de l’énergie et des services publics d’ici 2050.
Risques liés à l’eau dans le secteur de l’énergie et des services publics
L’accès restreint à l’eau pourrait limiter la production d’énergie s’il fallait que des centrales électriques ferment (p. ex. des centrales hydroélectriques et nucléaires), tandis que les inondations et les tempêtes pourraient causer des dommages directs aux infrastructures énergétiques et hydriques et limiter la production d’énergie solaire.
Produits de grande consommation (PGC) et vente au détail
Produits de grande consommation (PGC) et vente au détail
Le secteur des PGC et de la vente au détail dépend fortement des infrastructures hydrauliques dans l’ensemble de ses chaînes d’approvisionnement complexes et interconnectées. Notre modèle Aquanomics prévoit que le secteur pourrait subir des pertes totales d’un peu plus de 1,1 T$ d’ici 2050 en raison des risques liés à l’eau.
Risques liés à l’eau dans le secteur des PGC et du commerce de détail
Les catastrophes hydrauliques peuvent causer des dommages directs aux infrastructures et aux biens, comme les bâtiments, les stocks et la machinerie. Elles peuvent également perturber les chaînes d’approvisionnement en endommageant les infrastructures de transport (p. ex. routes, chemins de fer) et aggraver les retards dans le transport mondial causés par les incertitudes géopolitiques.
Fabrication et distribution
Fabrication et distribution
Notre modèle Aquanomics prévoit que le secteur de la fabrication et de la distribution sera le plus durement touché par l’augmentation des risques liés à l’eau, avec des pertes totales d’un peu plus de 4,2 T$ d’ici 2050.
Risques liés à l’eau dans le secteur de la fabrication et de la distribution
Le secteur manufacturier joue un rôle fondamental dans les chaînes d’approvisionnement de tous les autres secteurs. La rareté de l’eau peut restreindre les processus de production industrielle, tandis que les inondations et les tempêtes peuvent causer des dommages directs aux biens (bâtiments, stocks et machines) et à l’approvisionnement en énergie. Les risques liés à l’eau ont également une incidence sur la distribution : par exemple, une sécheresse extrême peut perturber le transport par voie maritime, tandis que les inondations et les tempêtes peuvent perturber l’infrastructure routière et ferroviaire.
Une plateforme pour repenser la résilience
Cette étude constitue la première fois que l’impact économique des risques liés à l’eau est calculé selon le PIB et divers secteurs. Il s’inscrit dans nos discussions continues avec nos clients et l’ensemble de l’industrie sur la façon dont nous pouvons collectivement débloquer plus d’investissements, une plus grande innovation et des solutions mieux intégrées à l’échelle mondiale.
Renforcer la résilience de l’eau à l’échelle mondiale
En raison de la diversité des risques liés à l’eau à l’échelle mondiale, il n’existe pas de solution universelle pour améliorer la résilience de l’eau. La résilience dans une région confrontée à une grave pénurie d’eau peut signifier quelque chose de très différent par rapport à une région qui fait face à des surabondances d’eau. Il est également devenu évident que nous ne pouvons plus nous contenter de mettre en place des interventions artificielles coûteuses à grande échelle.
Alors, comment pouvons-nous relever le défi? Les gouvernements, les entreprises, les communautés et le secteur de l’eau doivent adopter une vision stratégique à long terme de la gestion des ressources, en mettant l’accent sur trois principes clés :
- 01
- S’adapter. Intégrer la résilience future aux nouveaux projets. L’industrie doit s’adapter rapidement aux risques à mesure qu’ils évoluent. Un modèle de gestion adaptative faisant appel à des investissements plus petits et même temporaires (sur des horizons de 10 et 20 ans) permettra une plus grande souplesse.
- 02
- Optimiser. Améliorer le rendement de l’infrastructure existante grâce à des technologies de pointe et à des données probantes. Pour des secteurs comme l’agriculture, les pratiques d’irrigation fondées sur une gestion intelligente des actifs peuvent réduire la quantité d’eau nécessaire à la production ainsi que les matières résiduelles. Elles seront essentielles pour ce secteur, qui est le plus grand consommateur d’eau au monde, la production alimentaire représentant près de 70 % des prélèvements d’eau à l’échelle mondiale.
- 03
- Prioriser. Il faudra donner la priorité aux solutions régénératrices et respectueuses de l’environnement. L’économie circulaire sera essentielle à la gestion de l’eau. Il faudra également mettre l’accent sur le recyclage de l’eau et la récupération des ressources, en respectant le cycle naturel, pour améliorer la durabilité à long terme.
Méthodologie
Aquanomics : l’économie des risques liés à l’eau et de la résilience dans le futur emploie une méthodologie en trois phases pour estimer les pertes directes, les pertes sectorielles et les pertes de PIB qui seront attribuées aux risques liés à l’eau (sécheresses, inondations et tempêtes) entre 2022 et 2050. L’étude porte sur sept pays dans lesquels GHD mène ses activités : l’Australie, le Canada, la Chine, les Philippines, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, les États-Unis, ainsi que trois régions précises des États-Unis, soit le nord-est des États-Unis, le sud-est des États-Unis et le sud-ouest des États-Unis.
Hypothèses relatives au réchauffement mondial
À mesure que le réchauffement mondial s’intensifiera, les phénomènes météorologiques extrêmes devraient augmenter, ce qui se traduira par un risque accru pour les pays et les régions. Sauf indication contraire, les chiffres de cette étude supposent une hausse de 2 degrés des températures mondiales conformément au « plafond absolu » du réchauffement mondial convenu par les gouvernements dans l’Accord de Paris de 2015.
Crédits
Conception de recherche et développement de concepts par GHD et Man Bites Dog. Modélisation économique réalisée par Cambridge Econometrics. Recherches qualitatives supplémentaires sur l’impact environnemental et social du risque lié à l’eau fournies par Mme Ania Grobicki, ancienne directrice adjointe des Affaires extérieures du Fonds vert pour le climat et secrétaire exécutive du Partenariat mondial pour l’eau.
Phase 1 : Prévision des pertes qui seront provoquées par les risques directs liés à l’eau à certaines dates entre 2022 et 2050
Des données mondiales sur les assurances ont été utilisées pour prévoir les pertes directes potentielles attribuées aux risques liés à l’eau (sécheresses, inondations et tempêtes) dans les 11 emplacements géographiques. Ces données proviennent du modèle climatique PREDICT¹ d’Ortec Finance, qui comprend lui-même plusieurs bases de données, notamment celles du Programme mondial d’urbanisation de l’ONU, du Centre de données et d’applications socio-économiques (SEDAC) de la NASA, des données climatiques de la NOAA des National Centers for Environmental Information, et des données sur les catastrophes/pertes de Munich Re. Il s’agit des pertes directes totales entre 2022 et 2050 et sous forme monétaire (USD) par type de risque lié à l’eau pour chaque région.
Phase 2 : Estimation des pertes futures causées par les risques liés à l’eau par secteur entre 2022 et 2050
Nous avons effectué une analyse documentaire sur les effets des dommages causés par les sécheresses, les inondations et les tempêtes sur cinq secteurs économiques. Les 19 documents de recherche examinés contenaient des données de modèle sur l’impact des risques liés à l’eau par secteur. Les résultats de l’analyse documentaire ont été ajustés pour refléter la composition sectorielle des régions sélectionnées.
Secteurs étudiés :
- Agriculture
- Production végétale et animale, chasse et activités de services connexes
- Banques et assurances
- Activités de services financiers, sauf les assurances et le financement des pensions
- Assurances, réassurance et fonds de pension, sauf la sécurité sociale obligatoire
- Activités auxiliaires aux services financiers et aux activités d’assurance
- Énergie et services publics (« énergie » comprenant : charbon; pétrole et gaz; électricité; approvisionnement en gaz; approvisionnement en eau)
- Extraction de charbon et de lignite
- Extraction de pétrole brut et de gaz naturel
- Fabrication de coke et de produits pétroliers raffinés
- Alimentation en électricité, gaz, vapeur et climatisation
- Approvisionnement en eau, égouts, gestion des matières résiduelles et activités d’assainissement
- Produits de grande consommation (PGC) et vente au détail
- Production d’aliments, de boissons et de produits du tabac
- Fabrication de produits pharmaceutiques de base et de préparations pharmaceutiques
- Commerce de détail
- Fabrication et distribution (y compris tous les sous-secteurs de la fabrication et de la distribution)
- Tous les sous-secteurs de la fabrication
- Commerce de gros
Phase 3 : Modélisation des incidences économiques élargies des pertes liées à l’eau à certaines dates entre 2022 et 2050
Les données sur les pertes causées par les risques liés à l’eau des étapes 1 et 2 (estimations des pertes directes du secteur) ont été introduites dans le modèle économique E3ME² en tant que « chocs » sur la capacité afin de déterminer les retombées économiques totales des risques liés à l’eau dans les 11 emplacements géographiques ciblés.
Ces incidences comprennent :
- Effets directs : des pertes directes subies par les différents secteurs et les ménages (en utilisant les données de la phase 2).
- Effets induits : ajustements des prix (y compris le prix de l’énergie) et des dépenses publiques, ainsi que les répercussions sur les investissements causées par les chocs de capacité.
- Effets plus larges : impacts sur les chaînes d’approvisionnement, la compétitivité internationale, l’emploi, les revenus et la consommation.
Les résultats du modèle sont ensuite présentés sous forme monétaire (pertes totales du PIB en dollars américains entre 2022 et 2050), de pourcentage du PIB annuel et de production à l’échelle du secteur.
[1] Le modèle Ortec Finance Climate PREDICT quantifie l'augmentation de la fréquence ainsi que l'impact (pertes financières directes) des risques climatiques extrêmes par type d'événement (c'est-à-dire les sécheresses, les tempêtes, les inondations) selon différents scénarios climatiques. Pour en savoir plus : https://www.ortecfinance.com/en/insights/product/climate-predict
[2] Le modèle E3ME est un modèle macroéconomique informatisé dynamique des systèmes économiques et énergétiques et de l’environnement à l’échelle mondiale. Pour en savoir plus : www.e3me.com